4 grands enseignements du mois de novembre
Quelques réflexions et convictions des dernières semaines
Bonjour à tous et bienvenue dans cette nouvelle édition de mon Journal de bord qui arrive exceptionnellement un jeudi ce mois-ci ! 💫
Dans cette édition, je vous propose de revenir sur les enseignements ainsi que les convictions que je me suis forgée au cours de ce mois de novembre riche en animation de formation. Des formations autour du management, sur le thème du collaboratif ou du développement l’autonomie et de l’engagement de ses équipes.
Voici les 4 choses qui me semblent essentielles à partager après avoir passé plus d’une centaine d’heures auprès de 70 managers au mois de novembre.
C’est parti ! ✨
Temps de lecture approximatif : 5 minutes (le temps d’un café ! ☕️)
1 - Oser prendre sa place pour mieux collaborer
Si vous suivez déjà cette newsletter, vous savez que le coeur de mon accompagnement porte sur la notion d’oser prendre sa place au travail pour gagner en équilibre et sérénité. Prendre sa place est alors loin d’être une démarche individualiste et autocentrée mais plutôt une capacité à être ancré.e dans son quotidien et à nourrir et investir ses relations aux autres. Cela passe principalement par deux aspects.
La bonne connaissance de soi, pré-condition à la bonne collaboration
De prime abord, on pourrait se dire “qu’est-ce que la connaissance de soi a à voir avec la collaboration ?” . Eh bien énormément.
Tout d’abord parce que connaître ses modes de fonctionnements, comme son mode de communication ou ses plages horaires de travail privilégiés est essentiel quand on travaille avec les autres. À cela s’ajoute évidemment le développement de son intelligence émotionnelle grâce à une bonne connaissance de ses émotions et de ses réactions.
Ensuite, parce que pour bien collaborer il est fondamental de bien connaître ses forces et ses faiblesses ; avoir connaissance de ce que vous allez mobiliser, de ce sur quoi vous pouvez capitaliser pour contribuer au collectif mais aussi de ce que le collectif va apporter pour palier vos faiblesses, dans la logique de maximiser les complémentarités.
Enfin et peut être surtout parce que collaborer, c’est donner un bout de soi au collectif, plus cette contribution sera juste et honnête, plus vous pourrez faire vivre la confiance et l’authenticité, deux valeurs essentielles pour bien collaborer.
L’idée n’est pas de vous obliger à tout dévoiler de vous mais bien plus de vous dire : Qu’est-ce que les personnes avec qui je collabore le plus devraient savoir de moi, de ce qui m’anime, de ce qui est important pour moi, de ce que je tolère ou ne tolère pas ?
L’outil utile : la matrice d’identité de Robert Dilts
J’ai beaucoup utilisé cette matrice dans mes formations de novembre. Issue de la PNL ( programmation neuro-linguistique) elle aide à se poser les bonnes questions sur ce que l’on veut ou ne veut pas être dans la vie en général ou dans un contexte spécifique de la vie pro ou perso.
Prenez le temps de la remplir, c’est un exercice introspectif qui n’est pas toujours évident à réaliser 😉
L’ombre représente les facettes les plus sombres de notre personnalité, celles que nous tentons souvent d’ignorer mais qui font malgré tout parties de nous.
Les faiblesses peuvent être apparentées à nos comportements sous stress. Les frontières, à nos contre-valeurs, nos red flags. ⛳️
L’assertivité et la capacité d’ouverture
Vous savez maintenant que le développement de l’assertivité vous permet réellement d’oser prendre votre place. Si vous ne le saviez pas, alors je vous recommande vivement de refaire un tour du côté de l’édition de février dernier dédiée à ce sujet !
L’assertivité est cette capacité a s’exprimer en partageant ses opinions, convictions et limites tout en respectant celles des autres.
Plus vous développez votre assertivité, plus vous cultivez une posture d’égal à égal avec les autres. C’est cette fameuse posture Ok+/Ok+ (j’ai de la valeur et l’autre aussi) issue des positions de vie en Analyse Transactionnelle et qui permet ainsi d’adopter une posture d’ouverture et de coopération avec les autres.
Et comment développer son assertivité ?
en travaillant la connaissance de soi, la conscience de soi et en conséquence la confiance en soi
en cultivant son intelligence émotionnelle
Here we are again 🙃
2 - L’écoute comme premier levier de confiance et de performance
“Écouter n’est pas entendre”
Je constate plus que jamais que l’écoute a très peu de place dans nos quotidiens surchargés où tout va très vite. On interagit beaucoup mais lors de nos échanges, on a tendance à pousser nos idées, à réfléchir à ce que l’on va répondre ou encore à se dire “je sais très bien ce que tu vas me dire.” Tout sauf de l’écoute.
L’écoute est par définition active, elle nécessite une volonté de notre part quand “l’entente” est elle passive.
Elle s’incarne dans une posture de disponibilité et d’empathie et dans un certains nombres de comportements comme le silence, l’acquiescement, la reformulation, le questionnement ouvert et neutre ou encore la synchronisation avec son interlocuteur.
Prendre le temps d’écouter les personnes avec qui l’on collabore le plus, qu’on les manage ou non, lors de temps dédiés, c’est assurer de nourrir la relation et la confiance. Et au delà de ça, de gagner en efficacité et en performance. Je sais de quoi je parle, vous écouter c’est mon métier. 😉
3 - Agir sur sa zone d’influence pour s’assurer de passer à l’action
Bon nombre de managers se sentent impuissants quant à l’idée d’entreprendre des changements dans leurs organisations.
Initialement motivés, ils ont envie que les choses bougent et de lancer différents chantiers pour avancer, mais rapidement, cette motivation s’essouffle lors qu’ils s’engagent sur des sujets qui ne dépendent pas vraiment d’eux, qui demandent une implication de la direction par exemple : se sentant alors bloqués, ils finissent par complètement se démotiver voire se déresponsabiliser.
L’antidote à cela ? Agir selon sa zone d’influence
Les cercles de Covey permettent d’identifier le bon niveau sur lequel s’engager pour véritablement être à même de passer à l’action : globalement, l’idée et de s’engager pleinement sur ce qui est dans sa zone de contrôle (son comportement, ses compétences, sa posture) puis sur l’influence que l’on peut avoir sur les personnes avec qui l’on travaille et de lâcher prise sur sa zone de préoccupation dans laquelle on retrouve notamment les décisions de la direction.
Entreprendre des actions dans son cercle de contrôle et son cercle d’influence permet ainsi de se responsabiliser et de mettre en place des petits pas qui potentiellement changeront les choses.
Par exemple, si vous regrettez que votre entreprise ne valorise pas suffisamment la collaboration, commencez par faire vivre ces valeurs dans votre équipe :
Comment cela s’incarne dans votre comportement avec celle-ci ?
Quelles actions vous pouvez concrètement mettre en place et qui ne dépendent que de vous ?
Comment cela peut influencer le comportement des membres de votre équipe ?
4 - Le pouvoir de l’exemplarité
Ce quatrième et dernier point est très lié au précédent.
Si j’étais déjà convaincue du pouvoir de l’exemplarité, les quelques 15 jours d’animation de formation de ce dernier mois ont achevé de me convaincre.
Incarnez ce que vous prônez dans des actions simples, le contraire ne pourra être que préjudiciable pour vous et les personnes avec qui vous collaborez.
Hier par exemple, je partageais sur mon compte Instagram les raisons de l’envoi de cette newsletter aujourd’hui et pas hier, le dernier mercredi du mois, comme d’habitude. Prise par le rythme intense du mois de novembre et par la fatigue qui s’en accompagne, j’ai préféré respecter mes limites, ce que je vous invite régulièrement à faire ☺️, et décaler d’une petite journée l’envoi de ce Journal de bord.
Être exemplaire ne signifie pas être parfait. Mais bien plutôt d’être aligné.e et ce tout en agissant dans son cercle de contrôle et d’influence.
Sondage rapide
À mes heures perdues du mois de novembre, dans les transports surtout, j’ai tout de même réfléchi à deux potentiels nouveaux accompagnements pour répondre toujours mieux à vos besoins :
Le premier consiste en un accompagnement Premium plus poussé de mon offre existante Oser prendre sa place : elle s’adresse à ceux qui recherchent un accompagnement plus étroit avec un coaching hebdomadaire pendant 3 mois pour les aider à identifier ce qui les anime, ce à quoi ressemble leur place puis à mettre en place ensemble les actions concrètes qui permettront d’y accéder.
Le second est un accompagnement hybride entre coaching et conseil qui s’adresse davantage aux dirigeants de start-ups et très petites entreprises qui ont besoin de se développer individuellement pour pouvoir développer en parallèle la structure de leur organisation en pleine croissance, notamment sur les enjeux culturels et humains.
C’est fini pour aujourd’hui, à la prochaine ! ✌️
Cette édition vous a plu ? dites le moi en commentaires!